La technologie dans notre vie quotidienne

Dans le monde hyperconnecté d’aujourd’hui, la technologie est devenue une partie intégrante de nos vies personnelles et professionnelles. Si les avancées technologiques offrent de nombreux avantages, elles s’accompagnent également d’un certain nombre de risques ou de « menaces » qui ne sont pas toujours faciles à reconnaître immédiatement.

L’un d’entre eux est le technostress, qui désigne le stress et l’impact négatif causés par l’utilisation excessive ou abusive de la technologie. À l’ère du numérique, il est essentiel de comprendre les inconvénients potentiels du technostress et d’explorer les stratégies permettant d’en atténuer les effets. Cet article tente de mettre en lumière le problème croissant du technostress, ses implications et les solutions pratiques pour en minimiser l’impact.

Comprendre le stress lié à la technologie

Avant d’entrer dans le vif du sujet, essayons de cadrer le concept de technostress : qu’entendons réellement par technostress ?

Le technostress est un phénomène psychologique qui résulte de l’exposition incessante à la technologie et qui provoque des sentiments de surmenage, d’anxiété et d’insatisfaction. La connectivité constante et la surcharge d’informations provoquées par les appareils numériques peuvent entraîner une surcharge cognitive, une baisse de la productivité et une incapacité à gérer efficacement l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.

Les effets négatifs sur la santé mentale et physique

L’impact du technostress sur le sentiment d’inadéquation de la personne qui en souffre devient alors tout aussi important, puisqu’il est inhérente à l’espace quotidien et peut rapidement se transformer en la peur de manquer quelque chose (identifiée comme une véritable maladie par l’acronyme anglais FOMO : Fear of missing out).

Le télétravail : un défi supplémentaire

Il faut aussi prendre en compte  l’extension significative du télétravail au cours des dernières années afin d’évaluer correctement l’incidence accrue de ce phénomène problématique qu’est le technostress. Parce que si le télétravail permette en effet une organisation plus flexible et –  peut être simple –  du temps et des espaces de la vie quotidienne, c’est autant vrai que cela a également augmenté la probabilité que le technostress se produise plus facilement, étant donné que le travail a « quitté le bureau » et est entré, à toutes fins utiles, dans l’espace de l’organisation quotidienne.

Et comme dans une spirale négative progressive, ce sentiment entraîne une pression chez la personne qui en souffre, jusqu’à se sentir constamment obligée d’être disponible.

Difficilement identifiable 

Une telle dimension et un tel impact de ce phénomène nous font bien comprendre que le technostress est souvent difficile à identifier correctement au départ, car son action est souvent insidieuse et difficilement identifiable, jusqu’au point d’être absorbée dans le flux de travail quotidien et bien normalisée au sein de nos vies.

Et tout cela a inévitablement un impact significatif sur la santé mentale avec des effets se produisant sur le bien-être de la personne. Essayons donc de mieux comprendre ces effets.

L’exposition prolongée aux appareils numériques peut accroître les niveaux de stress, d’anxiété et de dépression. La pression exercée pour répondre rapidement aux courriels, aux notifications et aux demandes liées au travail peut perturber les habitudes de sommeil, provoquer un épuisement professionnel et entraîner une fatigue chronique.

Et n’oublions pas non plus que le temps excessif passé devant l’écran, associé aux comportements sédentaires dans l’utilisation de la technologie peuvent contribuer à des véritables problèmes de santé physique, notamment la fatigue oculaire, les problèmes musculosquelettiques (TMS), lombalgies et alourdir le poids corporel en déclenchant ou en aggravant l’obésité.

Atténuer les effets négatifs

Il apparaît alors clairement qu’il est important de pouvoir identifier le phénomène à un stade précoce, de reconnaître les risques et d’élaborer une véritable stratégie de gestion du technostress.

Pour atténuer les effets négatifs du technostress, les individus et les organisations peuvent adopter plusieurs stratégies.

Voici donc quelques techniques efficaces qu’on peut adopter afin de se protéger de ce risque tout en conservant un comportement efficace et sain au travail :

  • Fixer des limites

Fixer des limites claires à l’utilisation de la technologie peut contribuer à créer une relation plus saine avec les appareils numériques. Il s’agit notamment de définir des heures précises pour la consultation des courriels, de se déconnecter pendant le temps personnel et de créer des zones sans appareils.

  • Pratiquer la « Digital Detox »

Faire des pauses régulières avec la technologie peut s’avérer revigorant. Pratiquer des activités comme la méditation, l’exercice physique ou encore mieux passer du temps dans la nature sans distractions numériques peut contribuer à réduire le stress et à favoriser le bien-être.

  • Améliorer la culture numérique

L’amélioration de la culture numérique permet aux individus de gérer et de naviguer efficacement dans la technologie. Apprendre à hiérarchiser les tâches, à utiliser des outils de productivité et à filtrer les informations peut réduire la surcharge cognitive et accroître l’efficacité.

  • Promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Les organisations et les entreprises peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre le technostress en favorisant un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Encourager les horaires de travail flexibles ; le télétravail tout en gardant une bonne gestion de ce modèle ; favoriser les pauses et décourager les communications en dehors des heures de travail peut contribuer à alléger la pression exercée sur les employés.

  • Favoriser une culture de soutien chez les entreprises

Une communication ouverte et des réseaux de soutien au sein des entreprises peuvent aider les employés à lutter contre le technostress. Encourager le dialogue sur l’impact de la technologie, fournir des ressources pour la gestion du stress et proposer des formations sur le bien-être numérique peut créer un environnement favorable.

 

Vous l’aurez compris, il existe une variété de solutions qui sont d’autant plus efficaces qu’elles sont adaptées à la personnalité et aux habitudes de chacun, ou bien encouragé par les entreprises et les organisations pour accompagner les collaborateurs dans leur vie professionnelle.

Mais la mesure la plus importante est sans aucun doute la prévention, la reconnaissance précoce du problème et la capacité à se détacher et à se consacrer à soi-même.

Le technostress est en effet une préoccupation croissante à l’ère numérique, qui touche aussi bien les individus que les organisations. Reconnaître les effets négatifs d’une utilisation excessive de la technologie est la première étape vers la gestion et l’atténuation de son impact.

Il est donc nécessaire d’être conscient que en adoptant des stratégies telles que l’établissement de limites, la pratique de la désintoxication numérique, l’amélioration de la culture numérique, la promotion de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et l’encouragement d’une culture de soutien, nous pouvons naviguer dans le monde numérique d’une manière plus saine, plus équilibrée et plus productive !

Conclusion

En conclusion, pour condenser cette courte dissertation dans un concept final, on peut affirmer qu’à l’ère moderne il est essentiel d’établir une relation harmonieuse avec la technologie pour maintenir le bien-être mental, augmenter la productivité et mener une vie professionnelle épanouie.

 

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